July 19, 2016

Batterie Asus A6T

Tactile oblige, le revêtement est brillant mais donne toutefois l’impression d’être légèrement traité antireflets. Cependant, les parasites lumineux captés depuis une fenêtre ou des néons n’en demeurent pas moins présents et, le faible angle d’ouverture de la charnière ne permet pas de jouer sur cette dernière afin de plus ou moins accentuer l’inclinaison de l’écran.Ainsi pour lutter contre les reflets, il va falloir jouer sur la puissance du rétroéclairage de la dalle. Et, heureusement, Microsoft a eu la main généreuse. D’après notre sonde de test, on atteint presque les 400 cd/m2 (en moyenne sur 5 points de mesure), ce qui est un très bon score ! Et, côté contraste, c’est le carton plein également avec plus de 1800:1 mesurés. Un très bon écran donc que les rétines aimeront contempler et, aussi, sur lequel on peut prendre des notes à l’aide du Surface Pen.

Le Surface Pen, le stylo 2.0 de Microsoft, est donc aussi de la partie. Introduit avec la Surface Pro 4, ce nouvel outil de saisie manuscrite fait aussi office de pointeur lorsque la partie tablette n’est pas sur son clavier. Toujours aussi agréable à tenir en main, il vient s’aimanter sur le côté droit de l’ardoise ou… sur son dos, en bas à gauche.
Surface Book Microsoft Surface Pen

A l’intérieur, c’est une petite pile AAAA qui se charge de l’alimenter. Impossible pour nous de mesurer son endurance mais il y a fort à parier que l’autonomie se compte en semaines voire en mois suivant l’utilisation que vous en faites. Et comme sur le précédent modèle, la mine accepte un nombre impressionnant de points de pressions et prendre des notes s'avère simple. Dessiner également. Toutefois nous avons remarqué un peu plus de latence que sur la Surface Pro 4 entre le moment où nous tracions nos lignes et celui où elles apparaissaient sur l’écran. Dommage.
Mentionnons également la présence des boutons dissimulés dans la partie plate du stylo qui permettent de mettre en action différentes fonctions à la volée comme, par exemple, la gomme. Le haut du stylo, quant à lui, dissimule toujours un bouton par l’intermédiaire duquel on peut faire des captures d’écran ou lancer One Note, rapidement, en lui appuyant entre une et plusieurs fois sur la tête.

Très utile lorsqu’on utilise la tablette seule, le stylo perd une grande partie de son intérêt lorsque l’ardoise est arrimée à son clavier. Du fait de la faible inclinaison de l’écran, pas facile de saisir des notes manuscrites sur le bas de l’écran. On se rabat donc assez naturellement sur les touches et le touchpad. Pour le plus grand plaisir de nos doigts.Avec le Surface Book, Microsoft fait l’effort de livrer le clavier. « Et pour cause, c’est un morceau essentiel de l’appareil » nous direz-vous. De la Surface Pro 4 également, mais ce n’est pas pour autant qu’il est présent dans le carton. Bref.

La partie clavier du Surface Book est à l’image de la belle tablette. Il est fin (1,02 cm) et lui aussi entièrement recouvert de magnésium. Ses touches sont séparées, rétroéclairées (trois niveaux différents) et vraiment agréables à parcourir du bout des doigts. Le touchpad, quant à lui, offre une bonne surface de glisse, bien réactive et parfaitement proportionnée. Tant et si bien que les paumes droites et gauches ont autant d’espace l’une que l’autre où venir se poser afin de rendre les longues heures de saisie indolores.Difficile de parler du clavier sans (re)parler de la fameuse touche qui commande l’éjection de la tablette. Et oui ! Impossible de saisir et tirer la tablette pour l’ôter du clavier, comme on le fait sur les autres appareils. Microsoft joue la carte de la sécurité et a implanté un système de verrouillage magnétique pour solidariser les deux éléments. Ainsi, un appui prolongé sur la touche fait passer la petite diode, présente à sa surface, de rouge à vert et un message s’inscrit à l’écran vous signifiant que vous pouvez retirer l’ardoise.

Agissez promptement car le créneau est serré. Il est aussi possible de commander l’éjection depuis Windows 10, par l’intermédiaire d’une petite icône située juste à côté de l’heure, dans la barre des tâches. Enfin, à noter, séparer les deux éléments reste possible même si le Surface Book n’est pas allumé. Il suffit de presser la touche pour que le mécanisme se mette en branle.Attention toutefois, si la batterie logée dans le clavier est vide, impossible de commander la désolidarisation. Oui, vous avez bien lu, il y a une batterie à la fois dans le clavier et dans la tablette. De quoi garantir une endurance gargantuesque à l’engin ? C’est ce que nous allons tout de suite voir mais, avant, précisons que pour recharger la tablette, il n’est pas nécessaire de la laisser sur le clavier : un connecteur est présent sur la tranche basse de l’appareil.

Microsoft a récemment déployé tout un pack de correctifs pour résoudre quelques petits soucis touchant la consommation électrique du Surface Book, son passage en veille ou encore sa capacité à rester vivace convenablement lorsque son chargeur secteur n’est pas enfiché dans le clavier.

Nous avons installé lesdits correctifs avant de recommencer tous nos tests. En particulier, ceux relatifs à l’autonomie pour lesquels nous avons dû refaire maintes fois nos mesures. Car, entre les plantages répétés lorsque la batterie de la tablette est vide et que celle du clavier prend le relais, l’impossibilité de sortir l’appareil de veille autrement que par un « hard reboot » ou encore les écrans roses nous mentionnant qu’un problème interne concernant la gestion de l’alimentation était survenu, mettant à mal un protocole au passage, il n’a pas été évident de recueillir des données fiables du premier coup! Cependant, nous avons vaincu l’hydre et voici les autonomies recueillies.
Microsoft Surface Book

Seule, la tablette tient entre 1 h 44 et 3 h 24, tout dépend du niveau du rétroéclairage et de ce que vous faites… à sa surface. Reposée sur le clavier muni, lui, d’une grosse batterie, les scores oscillent entre 7 h 11 en autonomie polyvalente et 8 heures 45 en lecture vidéo. Deux bons scores qui placent Surface Book au niveau du Spectre x360 de HP ou encore du MacBook 12, loin derrière l’iPad Pro (11h38 au maximum) ou encore le Dell XPS 13 (10h20). Des machines vendues bien moins chères que Surface Book mais pas aussi bien équipées.A prix exorbitant, configuration exceptionnelle ! Ou pas loin. Pour justifier les 2920 euros demandés (oui, le prix n’a pas baissé en cours de test), Microsoft mise sur la crème de la crème en termes de composants.

Dans la tablette se trouvent un processeur Intel Core i7-6600U et 16 Go de mémoire. Une très bonne base pour faire tourner à peu près toutes les applications bureautiques, photos ou vidéos du moment. Pour le stockage, 512 Go de SSD se tiennent à disposition et offrent de très bonnes prestations en lecture/écriture puisque les modules obtiennent un excellent score de 4954 points sous PC Mark 8, l'un de nos logiciels de test.

Le petit ventilateur coincé dans l’ardoise ne produit pas plus de nuisance sonore qu’un modèle embarqué dans un ultraportable haut de gamme (35,87 dB). Cependant, le mercure a tendance à grimper au dos de la tablette (47,3°C) et sous le clavier (40,8°C) dès qu’on sollicite fortement les composants de la première ou des deux éléments en même temps. Et pour cause, la partie clavier n’embarque pas uniquement une batterie, des touches ou encore un touchpad et des connecteurs.Lorsque la tablette n’est pas sur son clavier, le contrôleur graphique du processeur Intel qui se charge d’afficher l'image et quelques polygones sur la dalle. En revanche, une fois branchée à son clavier, la carte graphique NVIDIA logée dans ce dernier peut prendre le relais. Il semble que la machine choisisse automatiquement quelle puce graphique sollicitée en fonction des applications. Nous n'avons pas trouvé comment faire pour forcer l'utilisation de tel ou tel processeur 3D.

C'est donc une GeForce 830M (GM10 , une carte d'entrée de gamme, qui est présente dans le clavier. Elle n’a pas vocation à faire tourner Call of Duty : Black Ops 3 à fond. Toutefois, elle peut tout de même donner le change quand il s’agit de jouer à des MOBA (Heroes of the Storm, DoTA 2) ou même à Counter Strike : GO, pour peu qu’on ne souhaite pas jouer avec tous les détails à fond, dans la définition native de la dalle. Le côté joueur de l’appareil est surement celui que nous nous attendions le moins à découvrir et… apprécier. Une bonne surprise donc. Techniquement, toutes les informations relatives à la carte graphique mais aussi à la connectique présente uniquement sur la partie clavier (à l’exception de la prise jack située sur le côté supérieur droit de l’ardoise) transitent par les nombreux connecteurs situés à la base de la charnière.

Ainsi, pour éviter tout dysfonctionnement ou conflit de pilotes, lorsque vous jouez à un jeu, il est impossible d’éjecter la tablette à moins de quitter le jeu. Il en va de même, plus généralement, pour n’importe quelle application ouverte et active sur laquelle vous êtes susceptible de perdre des données en séparant les deux éléments.

Le Surface Book est un appareil aussi particulier que peut l’être Surface Pro 4 et il est donc légitime de se demander s'il faut craquer ou pas pour lui. En l’état, non, pas encore. Selon nous, il faut attendre que Microsoft règle les problèmes impactant toujours la gestion de l’alimentation dans son ensemble. Ainsi que tous les dysfonctionnements qui, de temps en temps, provoquent des instabilités de Windows, avec écran bleu à répétition.
Et comme ils touchent aussi bien la version « d’entrée de gamme » à 1650 euros que le haut du panier testé ici, vendu presque 3000 euros (non, toujours pas de baisse, désolé , la patience est de mise.

Pour le reste, Surface Book s’en tire plutôt bien, rivalisant avec certains PC ultraportables plus conventionnels tant en termes d’autonomie que de performances dans les applis classiques. Notre version de test prend l’avantage dès qu’on aborde le chapitre de la 3D mais est-ce bien la fonction première de cet appareil ? Non, surement pas, c’est un « plus » produit à apprécier mais à ne pas trop valoriser car limité dans ses domaines de compétences.

Très belle vitrine technologique, Surface Book permet à Microsoft de se faire une belle place dans le monde du PC ultraportable 2-en-1 haut de gamme. La conception de l’appareil n’a rien à envier à celles de son homologue à la pomme ou encore aux créations de Dell, Lenovo ou HP. De là à claironner que c’est « l’ordinateur ultime », il y a un monde. Car, dans les faits, l’appareil souffre encore de beaucoup de problèmes de jeunesse sur le plan de la consommation et donc de l’autonomie. Le nerf de la guerre en mobilité.

Posted by: dovendosi at 02:00 AM | No Comments | Add Comment
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