July 19, 2016

Batterie ASUS Eee PC 1001PX

Contrairement à l’idée communément admise, il s’avère en effet que le potassium est capable de pénétrer le graphite. Et ce de façon réversible. En remplaçant l’anode en graphite par une anode en carbone souple de leur composition, les chercheurs de l’Oregon State University sont parvenus à augmenter la durée de vie de leur batterie. Mais ses performances n’égalent pas celles des batteries lithium-ion. Pas encore… Puisque les chimistes américains assurent pouvoir développer, sur la base de leur prototype, des batteries présentant une densité d’énergie élevée.Des étudiants ramassent des efflorescences d’algues nuisibles (HAB) qui serviront ensuite à produire le carbone dur utilisé comme anode dans des batteries sodium-ion. © Da Deng, Wayne
Des étudiants ramassent des efflorescences d’algues nuisibles (HAB) qui serviront ensuite à produire le carbone dur utilisé comme anode dans des batteries sodium-ion. © Da Deng, Wayne State University

D'autres scientifiques, de la Wayne State University cette fois-ci, espèrent bien eux aussi trouver une alternative à la batterie lithium-ion. Pour eux, tout a commencé avec une catastrophe écologique. En août 2014, le lac Érié a connu un épisode extrême d’efflorescence d’algues nuisibles (HAB). L’augmentation rapide de la concentration d’une espèce particulière de phytoplancton a empoisonné le système d’eau potable de Toledo, une ville de l’Ohio. En chauffant ces algues à des températures comprises entre 700 et 1.000 °C dans de l’argon, des chercheurs de la Wayne State University ont produit du carbone dur qu’ils ont exploité ensuite comme électrodes à hautes performances et bon marché dans des batteries sodium-ion. Une approche trash to treasure (comprenez que nos déchets valent parfois de l’or) qui pourrait à la fois réduire les menaces environnementales que font peser les HAB et fournir à l’industrie du stockage de l’électricité, des électrodes « vertes ».

Alors que le graphite est généralement utilisé pour concevoir les anodes des batteries lithium-ion, cette forme de carbone ne convient pas aux batteries sodium-ion. Car les ions sodium sont trop volumineux pour pouvoir pénétrer la structure du graphite. Le carbone dur, quant à lui, est un peu moins ordonné et contient plus de défauts dans lesquels les ions sodium peuvent se glisser. Traditionnellement, le carbone dur est produit à partir de pétrole. Mais, il peut aussi être biosourcé. Et l’avantage des HAB en la matière, c’est qu’ils se multiplient rapidement et sans monopoliser des terres agricoles.

Tous les éléments s’articulent les uns avec les autres avec harmonie, dans un ordre donné. Lorsque les deux parties de la machine sont assemblées, l’épaisseur n’excède pas 2,35 cm au plus haut pour un poids de 1,57 kg (contre 714 g pour la tablette seule).Corolaire au premier élément, le second n’est autre que l’espacement entre le clavier et la partie tablette lorsque le Surface Book est en position fermée.
Microsoft Surface Book

Nous qui pensions que ce serait l’un des points faibles en termes de résistance de la machine, nous nous sommes un peu trompés. Alors bien sûr, pas question de peser de tout son poids pour voir si la charnière résiste mais il faut bien avouer que la rigidité du magnésium anodisé est impressionnante. Et même transporté dans un sac sans trop de soin, nous n’avons pas retrouvé le Surface Book en deux morceaux, tablette d’un côté et clavier de l’autre. Aucune déformation ou faiblesse à la jonction des deux éléments n’a été observée. Chapeau Microsoft !Troisième élément à ajouter, en main, l’habillage de magnésium est vraiment agréable à toucher et à regarder. On retrouve certaines sensations éprouvées avec les machines Apple ou encore avec le Dell XPS 13 voire, le Yoga 900 de Lenovo. Vous l’aurez compris, le Surface Book ne laisse pas insensible et laissé sur une table à la vue de tous, il suscite des compliments sur son physique. Pour un peu, il rougirait.

L'écran qu'on aimerait avoir sur tous les ultraportables haut de gamme Au niveau de la dalle, il faut reconnaître que Microsoft a fait mouche, là aussi. Logée dans la partie tablette du Surface Book, la dalle (sans doute de l’IPS ou du VA améliorés) affiche le bureau de Windows 10 Pro en 3000 par 2000 pixels.C’est donc un format 3/2, peu usuel dans un monde où le 16/9 règne en maître, mais pour autant très agréable pour regarder des vidéos, surfer sur Internet, etc.
Bien qu'étirée, l’image se déforme moins et même regarder du contenu 4K semble plus naturel ici que sur un écran de PC ultraportable classique. A l’œil nu, le rendu est parfois un peu flatteur mais force est de constater qu’il ne manque pas de piqué. Et, surtout, les noirs sont bien nets, ce qui est très agréable lorsqu’on regarde un film ou des photos.

Les performances électrochimiques des batteries produites par les chercheurs américains doivent encore être améliorées. Ils ont déjà pu noter que la stabilité des anodes est étroitement liée à la température à laquelle les HAB ont été chauffées. Une première piste d’optimisation. Le plus important problème de cette nouvelle technologie reste que les performances des batteries sodium-ion, même si elles se maintiennent ensuite, chutent après le premier cycle – de 440 à 230 mAh/g (milliampère-heure par gramme).

Lors de sa conférence au Mobile World Congress 2015, Huawei avait déjà surpris, en ne dévoilant que des objets connectés. Le fabricant a remis le couvert côté surprise lors de cette nouvelle édition du salon international de la mobilité. Il s'attaque en effet, à un segment nouveau pour lui : les ordinateurs portables.Les rumeurs avaient vu juste. Même si Huawei a réussi à garder un relatif secret autour de son nouveau produit, quelques informations sur le Matebook avaient tout de même percé. Et c'est effectivement bien le nom de l'ordinateur hybride 2-en-1 qui marque la première incursion du fabricant chinois sur ce nouveau marché.

Lors de sa conférence, le constructeur a commencé par moquer les défauts des ordinateurs portables concurrents : "trop épais", "pas assez autonome", etc. Tout ceci évidemment pour mieux introduire son Huawei MateBook. PC oblige, il tourne sous Windows 10.Côté esthétique, le fabricant a repris les codes design de ses smartphones, avec un recours massif au métal. En bon 2-en-1, l'appareil dispose d'un clavier détachable, qui fait aussi office d'étui de protection. En l'absence de ce clavier, le MateBook peut être utilisé comme une tablette totalement indépendante. Sous le capot, l'appareil dispose de plusieurs configurations, comprenant toutes des processeurs Intel Core M de sixième génération (M3, M5 et M7), avec 4 ou 8 Go de mémoire vive. Voici le détail de ces configurations et des prix qui leur sont associés en dollars et en euros :


Pour le reste, l'écran offre une diagonale de 12", pour une définition de 2160 x 1440 px. Huawei assure que cet écran délivre un meilleur rendu des couleurs que ceux de l'iPad Pro et de la Surface 4. Bien sûr, cette affirmation demandera à être vérifiée dans le cadre d'un passage en bonne et due forme sous les sondes de notre labo. Huawei semble avoir fait du bon travail sur les dimensions de son nouveau terminal, avec un taux d'occupation de 84 % de l'écran sur la face avant, et un poids de 640 g. Le constructeur promet aussi une autonomie de 10h "en utilisation typique". Le chargeur de l'appareil offre le même encombrement que celui d'un smartphone. Pour la recharge, le MateBook a le bon goût de supporter l'USB-C et le micro USB. Le fabricant précise aussi que, côté audio, sa machine embarque deux haut-parleurs stéréo estampillés Dolby et que des écouteurs à réduction de bruit active seront aussi disponibles.

Quant à la sécurisation, elle est assurée par un lecteur biométrique d'empreintes digitales. Mais contrairement à ceux que Huawei propose sur ses smartphones, il prend place ici sur la tranche de l'appareil. L'utilisateur peut également configurer différents doigts ; chacun permet de lancer un compte différent.Côté accessoires, le clavier se double d'une protection pour l'écran et le dos de l'appareil. Il est rétroéclairé et le constructeur promet qu'il disposera d'une très bonne course de 1,5 mm pour ses touches.

On trouve en outre un stylet qui dispose de 2 048 niveaux de pression. Il ne servira pas qu'aux artistes puisqu'il intègre des fonctions de présentation, avec un pointeur laser et une commande pour contrôler une présentation PowerPoint, par exemple. Un MateDock est également de la partie. Cette station d'accueil ressemble à une grosse batterie externe et comprend des ports HDMI, Ethernet, USB 3.0, etc.

Nous avons en revanche été assez déçus d'apprendre que tous ces accessoires seraient optionnels. Ainsi, le clavier sera facturé 149 €, le stylet (MatePen), 69 € et le MateDock, 99 €. Notez que nous avons reçu des informations contradictoires pendant la conférence sur le fait que le clavier serait inclus ou non de base avec le MateBook. Nous mettrons à jour cet article dès que nous recevrons de nouvelles informations à ce sujet.
Le WiFi énergivore est-il révolu ? Une équipe de chercheurs de l’université de Washington a inventé le « Passive WiFi » qui consomme 10 000 fois moins d’énergie que le traditionnel et 1000 fois moins que le Bluetooth. Comme le décrit Le Vif, les scientifiques ont exploité une technologie sans alimentation propre à elle-même : proche du Morse afin de réfléchir les ondes sur le modèle des puces RFID. Ensuite, un appareil branché à une surface absorbe les signaux analogiques du réseau et les renvoie vers les terminaux. Les plus geek de nos lecteurs anglophones pourront trouver une description plus précise du projet sur le site de l’Université de Washington.

Toutefois, si l’expérience du WiFi passif fonctionne sur le principe, ses performances ne sont pas optimales. Avec un périmètre de 30 mètres et un débit de 11 Mb/s pour une consommation de 15 à 60 microwatt, nous sommes loin de l’efficacité du WiFi classique. Mais il semble évident que cette découverte aura du succès sur le marché d’internet et des objets connectés, à défaut d’alimenter nos smartphones, tablettes et ordinateurs. Pour le moment ?

Après la gamme des tablettes Surface pensée pour remplacer un PC portable, Microsoft sort son premier PC portable 2-en-1, le Surface Book. Et ce dernier est dans la droite ligne de ses sÅ“urs tablettes puisqu’il semble allier à la fois puissance et excellentes finitions. Reste à savoir s'il est également endurant et pratique à utiliser car, sur le papier, les promesses du géant de Redmond sont énormes. Signalons que le Surface Book se décline en plusieurs configurations, vendues à partir de 1650 euros. Une bagatelle ! Pire, la version que nous avons eue pour test est, elle, affichée à 2920 euros et incarne le haut du panier. Voyons si cet hybride de luxe peut tenir la dragée haute à certains PC ultraportables et autres Macbook de tout poil.
Microsoft Surface Book

Dire que le Surface Book était attendu par nos petites mains est un euphémisme. Il faut dire que, lors de sa présentation à l’automne dernier, Microsoft avait mis les petits plats dans les grands, avec des vidéos plaçant l’engin sous son meilleur jour, des promesses d’autonomie et de puissance à la hauteur de son prix… Bref, Surface Book s’annonçait comme LE PC hybride Windows 10 par excellence. Servant tant à mettre l’OS de Microsoft en valeur que le savoir-faire -naissant- de ce dernier en matière de fabrication de beaux appareils.

Sortie de son carton, stylo aimanté sur le côté droit de l’ardoise (mais nous y reviendrons), on ne peut s’empêcher de regarder cette belle bestiole sous toutes les coutures. Et nos premières impressions en termes de finitions sont à retrouver dans notre diaporama consacré à la machine.Impressions auxquelles nous ajoutons toutefois quelques éléments en sus, après plusieurs jours d’utilisation. Le premier, la charnière est vraiment très impressionnante car pensée et conçue de façon assez remarquable. Quand elle se plie et se déplie, elle est semblable - pardonnez l'expression - à des chenilles de chars en mouvement.

Posted by: dovendosi at 02:07 AM | No Comments | Add Comment
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