November 22, 2016

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Mais, il est aussi vrai qu’en matière de rumeurs les Russes ne sont pas les seuls à en laisser propager, même des plus bellicistes. La dernière en date parle de la possibilité d’une frappe aérienne d’avertissement qui serait effectuée sur des installations militaires syriennes par des avions non identifiés. La réponse de Moscou fait dans le simple : tout aéronef - même non identifié - se livrant à des actions hostiles contre son allié syrien (et encore plus contre les intérêts russes) sera abattu sans coup férir. Le déploiement de systèmes anti-aériens S-300 à Tartous vient compléter les S-400 (plus modernes) déjà positionnés sur la base aérienne de Hmeimim qui, entre parenthèses, est considérée comme territoire russe depuis que des panneaux frontaliers y ont été installés avec l’autorisation de Damas (une sorte d’extraterritorialité comme pour les bâtiments diplomatiques). En résumé, un bombardement de cette base serait considéré comme une agression du territoire russe, à bon entendeur, salut ! Le mérite de la politique étrangère russe est qu’elle est limpide et donc, très compréhensible par tout un chacun.

Emmanuel Macron essaie de faire en sorte que sa candidature ne fasse plus aucun doute dans l'esprit des Français. Lorsqu'il l'annoncera, ce ne sera ni une révélation, ni une surprise. En revanche, ce sera un moment politique, car il actera à ce moment-là la trahison vis-à-vis de François Hollande. On l'a déjà comparé à Brutus lorsqu'il a démissionné mais la vraie trahison aura lieu lorsqu'il se déclarera candidat. Plus il réussit à installer l'idée de sa candidature dans l'opinion, plus il réussit à faire apparaitre dans les sondages qu'il est le seul à pouvoir faire gagner la gauche, moins il sera considéré comme un traitre il plus il sera perçu comme un sauveur.

Emmanuel Macron doit donner un dernier meeting de diagnostic, qui aura lieu mardi prochain à Montpellier. Ensuite seulement il présentera des propositions thématiques, qui représenteront son corpus idéologique. La présentation de ses propositions aura lieu au cours des mois de novembre et décembre, ce qui laisse assez de marge sur le calendrier pour qu'il choisisse la date de sa déclaration de candidature. Il hésiterait en ce moment entre une annonce avant ou après les résultats de la primaire de la droite. Mais ce qui est certain, c'est qu'il veut annoncer sa candidature avant François Hollande, pour encore plus le contraindre et le mettre sous pression.

Maintenant que François Hollande semble avoir annoncé son intention de se présenter, quel est le risque que certains soutiens d'Emmanuel Macron,aussi bien politiques que financiers, lui fassent faux bond ? Ceux-ci peuvent-ils se permettre de rester aux côtés d'un homme dont le programme est peu défini et qui, à l'inverse de François Hollande, n'est pas soutenu par un grand parti ? François-Xavier Bourmaud : Pour l'instant le PS menace mais agit peu. Les personnalités socialistes qui ont rejoint Emmanuel Macron n'ont sans doute pas besoin du PS pour être réélues ou pour continuer leur carrière politique. Les menaces peuvent jouer à la marge sur des députés qui dépendraient du score de François Hollande à la présidentielle pour être éventuellement réélus.

L'annonce de la candidature de François Hollande peut effectivement temporiser la décision de certains députés qui auraient envie de rejoindre Emmanuel Macron. Mais s'il s'avère que François Hollande n'arrive pas à redresser la barre, la force allant à la force dans ce genre de situation, les députés rejoindront Emmanuel macron s'il apparait comme le seul capable de gagner à gauche.Ceux qui s'affichent aujourd'hui avec Emmanuel Macron ont déjà pris un risque, ce sont des députés qui ont déjà été identifiés comme appartenant à l'aile droite du PS, et qui n'ont pas forcément besoin de l'étiquette PS pour être réélus, comme Gérard Collomb par exemple.

Serge Raffy : Pour le moment, il ne faut pas trop s'aventurer sur le thème du soutien des uns et des autres. Beaucoup de dirigeants socialistes, en privé, annoncent une déculottée pour François Hollande s'il se présente, et qu'il pourrait bien devenir le fossoyeur de la gauche. Rien n'est aussi sûr, à propos de sa candidature, contrairement à ce que vous pensez. Hollande ne peut pas se permettre de dire autre chose, car, s'il n'était pas potentiellement candidat, la fin de règne pourrait être catastrophique. Imaginez qu'il annonce qu'il laisse tomber. Il ne serait plus écouté. Il ne pourrait plus gouverner. Sa candidature virtuelle est son meilleur bouclier, son kit de survie. Beaucoup de ses soutiens passés sont en train de le lâcher car il devient presque encombrant pour le parti. D'une certaine manière, il se sarkozyse, en devenant un porte-malheur que les députés n'ont pas l'intention d'inviter dans leur circonscription. Le phénomène de rejet sur sa personne ressemble étonnamment à celui de l'ancien président, en 2011 et 2012, avec les élus de droite. C'est pour cette raison qu'il faut encore rester très prudent sur nos pronostics. Nous allons avoir de grosses surprises. Macron, paradoxalement, est plus sûr d'être dans le jeu. C'est sa force. Ses soutiens ne le lâcheront pas facilement.

Emmanuel Macron essaie de faire en sorte que sa candidature ne fasse plus aucun doute dans l'esprit des Français. Lorsqu'il l'annoncera, ce ne sera ni une révélation, ni une surprise. En revanche, ce sera un moment politique, car il actera à ce moment-là la trahison vis-à-vis de François Hollande. On l'a déjà comparé à Brutus lorsqu'il a démissionné mais la vraie trahison aura lieu lorsqu'il se déclarera candidat. Plus il réussit à installer l'idée de sa candidature dans l'opinion, plus il réussit à faire apparaitre dans les sondages qu'il est le seul à pouvoir faire gagner la gauche, moins il sera considéré comme un traitre il plus il sera perçu comme un sauveur.

Emmanuel Macron doit donner un dernier meeting de diagnostic, qui aura lieu mardi prochain à Montpellier. Ensuite seulement il présentera des propositions thématiques, qui représenteront son corpus idéologique. La présentation de ses propositions aura lieu au cours des mois de novembre et décembre, ce qui laisse assez de marge sur le calendrier pour qu'il choisisse la date de sa déclaration de candidature. Il hésiterait en ce moment entre une annonce avant ou après les résultats de la primaire de la droite. Mais ce qui est certain, c'est qu'il veut annoncer sa candidature avant François Hollande, pour encore plus le contraindre et le mettre sous pression.

Maintenant que François Hollande semble avoir annoncé son intention de se présenter, quel est le risque que certains soutiens d'Emmanuel Macron,aussi bien politiques que financiers, lui fassent faux bond ? Ceux-ci peuvent-ils se permettre de rester aux côtés d'un homme dont le programme est peu défini et qui, à l'inverse de François Hollande, n'est pas soutenu par un grand parti ? François-Xavier Bourmaud : Pour l'instant le PS menace mais agit peu. Les personnalités socialistes qui ont rejoint Emmanuel Macron n'ont sans doute pas besoin du PS pour être réélues ou pour continuer leur carrière politique. Les menaces peuvent jouer à la marge sur des députés qui dépendraient du score de François Hollande à la présidentielle pour être éventuellement réélus.

L'annonce de la candidature de François Hollande peut effectivement temporiser la décision de certains députés qui auraient envie de rejoindre Emmanuel Macron. Mais s'il s'avère que François Hollande n'arrive pas à redresser la barre, la force allant à la force dans ce genre de situation, les députés rejoindront Emmanuel macron s'il apparait comme le seul capable de gagner à gauche.Ceux qui s'affichent aujourd'hui avec Emmanuel Macron ont déjà pris un risque, ce sont des députés qui ont déjà été identifiés comme appartenant à l'aile droite du PS, et qui n'ont pas forcément besoin de l'étiquette PS pour être réélus, comme Gérard Collomb par exemple.

Serge Raffy : Pour le moment, il ne faut pas trop s'aventurer sur le thème du soutien des uns et des autres. Beaucoup de dirigeants socialistes, en privé, annoncent une déculottée pour François Hollande s'il se présente, et qu'il pourrait bien devenir le fossoyeur de la gauche. Rien n'est aussi sûr, à propos de sa candidature, contrairement à ce que vous pensez. Hollande ne peut pas se permettre de dire autre chose, car, s'il n'était pas potentiellement candidat, la fin de règne pourrait être catastrophique. Imaginez qu'il annonce qu'il laisse tomber. Il ne serait plus écouté. Il ne pourrait plus gouverner. Sa candidature virtuelle est son meilleur bouclier, son kit de survie. Beaucoup de ses soutiens passés sont en train de le lâcher car il devient presque encombrant pour le parti. D'une certaine manière, il se sarkozyse, en devenant un porte-malheur que les députés n'ont pas l'intention d'inviter dans leur circonscription. Le phénomène de rejet sur sa personne ressemble étonnamment à celui de l'ancien président, en 2011 et 2012, avec les élus de droite. C'est pour cette raison qu'il faut encore rester très prudent sur nos pronostics. Nous allons avoir de grosses surprises. Macron, paradoxalement, est plus sûr d'être dans le jeu. C'est sa force. Ses soutiens ne le lâcheront pas facilement.

Posted by: dovendosi at 08:12 AM | No Comments | Add Comment
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