November 23, 2016

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D’abord, il vise l’intérieur pour galvaniser la population derrière son président. Cela n’est pas très évident alors que la crise économique se poursuit voire s’aggrave dans le pays et les sanctions internationales décrétées suite à l’interventionnisme dont a fait preuve la Russie en Ukraine y sont pour quelque chose. Ensuite, pour Moscou, il faut contrebalancer les multiples condamnations formulées, non seulement par les autorités politiques occidentales, mais aussi par l’ONU suite à la stratégie agressive adoptée par le Kremlin en Syrie en général et à Alep en particulier.

Deuxièmement, le Kremlin veut prévenir indirectement (ce ne sont que des journalistes qui parlent, donc ce n’est pas vraiment la voix officielle même si …) Washington qu’une nouvelle erreur du type du bombardement de forces gouvernementales syrienne à Deir ez-Zor le 17 septembre - qui a fait 62 tués - ne sera pas tolérée. Soit dit en passant, cette bavure est intervenue cinq jours après la mise en Å“uvre du cessez-le-feu conclu par Washington et Moscou ; Ce denier a été officiellement rompu par le bombardement d’un convoi de l’ONU (12 tués) le 19 septembre. Dans ce dernier cas, il est tout à fait exact que l’opposition armée syrienne n’a pas d’aviation et que seules les forces russes ont la capacité de voler de nuit dans cette zone.

De là à dire que la Troisième Guerre mondiale a débuté, il y a encore une grande marge. Nous n’en sommes encore qu’au niveau des rodomontades de part et d’autre et tout le monde sait que le président Obama est bridé par la prochaine élection même s’il voudrait bien terminer son mandat par un coup d’éclat fumant, si l’on peut dire. Il l’a bien commencé en recevant en 2009 le prix Nobel de la Paix. A sa décharge, les casques blancs étaient pressentis pour même prix cette année. Un examen plus approfondi de cette organisation caritative a dû laisser supposer que certains de ses membres dépendaient plus ou moins directement d’Al-Qaida canal historique et qu’avant de secourir de malheureuses victimes des bombardements devant des caméras habilement positionnées, quelques uns maniaient plutôt la kalachnikov !

Un autre point est intéressant à soulever, l’affirmation, reprise par le ministère de l’Education nationale, selon laquelle le numérique scolaire aiderait à lutter contre les inégalités. Or aujourd'hui, on constate que la fracture numérique s'est inversée : ce sont les enfants les plus défavorisés qui sont le plus équipés en objets connectés (téléphones, tablettes, télé ou ordinateur dans la chambre). C'est ce que confirme une étude de l'AFEV, qui a étudié le degré de numérisation des élèves dans les zones prioritaires. 75% des jeunes interrogés sont inscrits à un réseau social, 86% possèdent un téléphone portable, etc. Cela signifie que si l'école introduit massivement les écrans au quotidien, ces enfants déjà hyper connectés dans leur vie, vont se voir rajouter du temps d'écran, avec tous les impacts sanitaires et cognitifs que cela implique. Nous savons à présent que les écrans empiètent sur le temps de sommeil (si important dans la réussite scolaire), nuisent à la concentration des élèves, et diminuent leur capacité à reconnaître les émotions des autres. Une étude menée en 2014 par deux universités californiennes a montré qu’un groupe d’élève passant 5 jours sans écrans en camp de nature, reconnaissait ensuite mieux les émotions non verbales sur des visages, que le groupe contrôle resté dans son environnement scolaire connecté habituel. Cette école numérique présentée comme un moyen de lutter contre les inégalités, risque donc de les renforcer, étant donné que l'on accentue les effets des écrans sur des enfants déjà ultra connectés.

Andreas Schleicher : On sait que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent être des formidables outils pour améliorer les pratiques d’enseignement, pour les individualiser, pour étendre et approfondir le temps passé à apprendre, et en support des pratiques d’apprentissage co-opératif. Toutes ces pratiques ont fait leurs preuves. Mais en réalité, aujourd’hui, il n’y a pas d’exemple de pays qui ait réussi, en introduisant les TIC, à améliorer les apprentissages des élèves. L’utilisation qui en est faite est souvent sous-optimale, et les distractions possibles sans doute trop nombreuses pour que l’apprentissage des élèves en bénéficie.Alain Sotto : Mon inquiétude est grande de voir cette nouvelle innovation rejoindre, dans les placards de l’Education Nationale, les autres écrans comme le téléviseur de la télévision scolaire ou l’ancêtre des tablettes, le TO 7 de Thomson. Ce que laisse entendre le rapport de l’OCDE, c’est qu’il est inutile d’introduire une nouvelle technologie censée motiver les élèves, sans que ceux-ci ne maîtrisent la compréhension de l’écrit sur le support classique du papier. La lecture sur écran est plus lente, donc favorisant la distraction, moins souple également car on ne peut pas feuilleter et appréhender la surface totale d’un document.

De plus, un élève devant un écran n’a qu’un seul désir et une seule motivation : regarder des images sur Youtube ou sur ses réseaux sociaux. Ce qui est pour lui un objet de plaisir et d’excitation doit devenir en classe un outil d’apprentissage. Les tablettes des élèves reliées à l’ordinateur de l’enseignant offrent une interaction intéressante car il peut visualiser instantanément les résultats de la classe entière dans le cadre d’un exercice, par exemple.Une utilisation modérée des écrans en milieu scolaire ne peut-elle tout de même pas être bénéfique ? Karine Mauvilly : Il est vrai que des outils numériques peuvent s'avérer utiles pour des élèves avec des difficultés d'apprentissage, comme les élèves malvoyants ou malentendants. Mais la grande majorité des élèves n'ont pas ces difficultés.

Le plan Hollande pour l’école numérique est un plan de numérisation individuelle des élèves aux sens normaux, pas un projet d’aide aux élèves handicapés, ni de meilleur usage des salles informatiques collectives. Il s'agit, à terme, de fournir une tablette à chaque élève même s'il n'a pas de difficultés d'apprentissage. C’est comme vouloir mettre un plâtre à tous les enfants, même à ceux qui n’ont pas la jambe cassée. Notre proposition est donc celle de l’école sans écrans, jusqu’à 15 ans. Andreas Schleicher : Ce qui est efficace sans les TIC, peut être rendu plus efficace encore avec les TIC, à condition que les enseignants en maîtrisent la bonne utilisation à des fins pédagogiques. Un exemple vient de la formation initiale et continue des enseignants. Les TIC permettent de généraliser les pratiques de formation en situation, de faire des aller-retours entre théorie (par exemple par des cours à distance, ou un tutorat à distance) et pratique, de partager l’expérience avec d’autres collègues, de mettre en lien des enseignants experts et moins experts, de montrer des pratique exemplaires (je pense par exemple au site de l’IFE néopass@ction, http://neo.ens-lyon.fr/neo). Or on sait que la participation à des cours, séminaires, réunions, est très peu efficace pour changer les pratiques des enseignants, parce qu’elle est trop déconnecté de la pratique quotidienne et ne répond que mal aux besoins spécifiques de chacun.

Alain Sotto : Soit la tablette est utilisée comme un écran de projection permettant de voir des documentaires ou des films, mais dans ce cas le tableau numérique est le plus adapté, soit elle est utilisée pour faire des recherches de plus en plus complexes par mots clés sur internet. Là, l’enseignant doit transmettre des techniques qui incitent l’élève à un véritable travail de réflexion. Faire des liens, comparer et analyser les différentes sources d’une information, apprendre à lire une image, apprendre à rédiger et à mettre en page des textes, sont des activités bénéfiques mais qui supposent un très bon niveau de lecture/compréhension. Cependant, le travail sur ordinateur implique concentration, calme et silence ce qui est loin d’être l’ambiance actuelle des classes.

Posted by: dovendosi at 07:46 AM | No Comments | Add Comment
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