December 05, 2016

Batterie Batterie Dell 312-0774

Le logiciel transmet à l'écran les coordonnées du pointeur, en fonction de son analyse de mouvements. Regarder fixement une zon sans bouger génère un clic. Avant de réaliser une telle action, l'utilisateur peut sélectionner de la même manière, sur le bureau des ordinateurs équipés du programme, s'il veut effectuer un clic simple, un double clic, un clic droit, copier, coller... dans un menu. Il peut régler la sensibilité du programme à ses mouvements. DASSAULT AVIATION COMME PARTENAIRE
Si une souris est branchée sur l'ordinateur utilisé, Head Pilot ne fonctionne que lorsque celle-ci est immobile. Cela permet aux accompagnants de travailler de pair avec le malade, en reprenant facilement le contrôle de l'ordinateur en cas de besoin, simplement en utilisant ladite souris. Cet outil, vendu sous la marque Accessman, coûte 349 euros aux particuliers. Pour 5 000 euros, Starnav propose aux entreprises d'en équiper leur site Internet : vous pouvez tester le système sur le site de l'incubateur Normandie Incubation (au bas de la page, cliquez sur Lancer Head Pilot Online). L'entreprise a déjà été approchée par EDF, le Crédit Agricole et le ministère de l'Economie.

Son programme pourrait également être utilisé en aéronautique. Dans les cockpits du futur, une série d'écrans remplacera probablement les centaines de boutons de navigation, prévoit Georges Lamy au Rousseau. Pour permettre aux pilotes de déplacer très rapidement la un pointeur d'un bord à l'autre de ces écrans, la souris physique n'est pas forcément l'outil idéal. Head Pilot pourrait l'être. Starnav travaille actuellement avec Dassault Aviation pour développer un système de commande à partir de ce logiciel, révèle le patron de la société normande.
Une école d'ingénieurs tricolore va certifier dès le mois de mars 2016 ses diplômes grâce à la blockchain, la technologie qui sous-tend le bitcoin. L'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) a tissé un partenariat avec la start-up Paymium, plate-forme d'échange de bitcoins en euros, pour développer le programme nécessaire à cette authentification.

La blockchain est un registre public sur lequel sont inscrites des informations, partagées entre les ordinateurs de tous les membres d'un réseau. Tous les utilisateurs du bitcoin, par exemple, partagent le livre de compte sur lequel sont inscrites l'ensemble des opérations réalisées dans cette crypto monnaie depuis son lancement en 2009.
Le même système va être mis en place à l'ESILV : un réseau d'ordinateurs partagera un registre où seront enregistrés tous les diplômes des étudiants de l'établissement. Les filous qui voudraient contrefaire ces documents en seront pour leurs frais : ce système rend les diplômes quasiment infalsifiables, car pour transformer par exemple une mention assez-bien en mention bien, il faudrait aller dans chaque ordinateur membre du réseau pour modifier l'information... Accessibles en ligne (ce qui permet de faire des économies de papier), les certificats sont faciles à consulter pour les futurs employeurs des étudiants par exemple.

Les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci, dont fait partie l'ESILV, devraient suivre le mouvement dans les prochains mois en adoptant la solution développée par Paymium. Pionnière en France, l'ESILV a été devancée aux Etats-Unis par l'école d'informatique Holberton School, créée en 2015 par trois Français à San Francisco. En octobre 2015, la structure avait indiqué qu'elle allait certifier ses diplômes grâce à la blockchain.
Il fut un temps où se connecter à ses mails hors du bureau était quasi-impossible. La direction de la sécurité informatique veillait jalousement aux "accès externes” à la messagerie. Les téléphones mobiles étaient réservés aux meilleurs commerciaux de la boîte. Une fois chez soi… on était plus au travail.

Aujourd’hui, cette situation paraît bien éloignée. Nos conversations, nos trajets et même nos nuits sont régulièrement interrompus par des gestes accomplis presque machinalement : trouver son téléphone, le saisir, composer nerveusement le code d’accès, tout ça pour vérifier que "ma réunion avec truc est déplacée”, "mon billet commandé ce matin est bien prêt” ou "c’est le moment de profiter de nos promotions exceptionnelles sur *truc inutile et hors saison* . Un long article d’Adrienne Lafrance dans le magazine The Atlantic se penche ainsi sur l’étrange destin du mail : malgré ses 45 ans, l’ancêtre a franchi avec succès toutes les étapes de la courte histoire du numérique, de l’ordinateur personnel à l’Internet en passant par le mobile (à lire ici). Résultat : les terriens s’échangent chaque année 75 000 milliards de mails. Soit 200 milliards par jour (je vous épargne les virgules).

En 40 ans, le mail est passé d’un outil de communication pour d’obscurs informaticiens au comble du trendy dans les années 90. Avec la démocratisation de l’Internet il est devenu ensuite le symbole des dérives du numérique : infobésité, dépendance à la hiérarchie, non-respect de la vie privée, piratage… Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelles sont les alternatives ? Reprenons au début.
Le premier mail a quasiment mon âge : il fut envoyé en 1971 par Raymond Tomlison, ingénieur en informatique qui travaillait sur l’Arpanet, le réseau ancêtre d’Internet. À l’époque, joindre une personne qui n’était pas située physiquement et au moment de votre appel près d’un téléphone et dont vous aviez le numéro était une gageure. Tomlison et ses collègues inventèrent les principes du mail qui perdurent aujourd’hui : une adresse personnelle, séparée par un "@”, envoyée d’un ordinateur à un autre sans qu’il soit nécessaire d’être présent à la réception.

L’essentiel des fonctionnalités existaient déjà, mais pas l’écosystème technologique : ordinateurs personnels, Internet, navigateur, logiciels. Il a fallu attendre près de 20 ans pour que les conditions de l’adoption de masse soient réunies. En 1995, date du lancement du premier navigateur web grand public, un tiers des Américains avaient un PC et 14% à peine avaient accès à Internet. Le changement fut rapide : fin des années 90, "si tu n’avais pas d’adresse Internet (= mail), tu n’étais personne, ou quelqu’un de plus de 40 ans. À la limite de l’ostracisation” (cité dans l’article).

Pour des millions d’Américains, aller sur Internet signifiait exclusivement envoyer et recevoir des mails. Les gens adoraient le mail. Jusqu’au moment où ils ne l’ont plus adoré. Depuis 1995 le nombre d’internautes a été multiplié par 10, atteignant 3 milliards d’utilisateurs. Les plus jeunes boudent désormais le mail. Selon une étude Pew Study de 2012, les trois quarts des ados échangent des SMS et à peine 6% échangent des mails (ça met un coup de vieux non ?). Mail is for grand-parents : les apps de messageries comme Whatsapp, Snapchat, Messenger et Instagram sont plébiscitées par les plus jeunes avec au sommet de tout, le SMS. Nous jonglons quotidiennement avec une hiérarchie personnalisée de distractions numériques qui se développe à mesure que nous devenons insensible à certaines d’entre elles.
Pourtant, nous rappelle Adrienne Lafrance, le mail détenait dès sa création des qualités exceptionnelles :

il permet d’envoyer à distance un message à quelqu’un sans qu’il soit là pour le recevoir au moment de sa réception, améliorant ce que le fax et le répondeur téléphonique avait apporté comme possibilités
il est neutre, vous pouvez écrire à n’importe qui du moment que vous avez son adresse. Certaines entreprises comme Amazon en ont même fait un élément central de leur culture client. "Que votre destinataire soit votre meilleur ami, votre nièce, le patron de votre patron ou Beyoncé, rien ne vous empêche de leur écrire”. Les apps de messagerie ont au contraire été bâties sur le principe de l’acceptation mutuelle préalable, reproduisant les barrières de la vraie vie.

Posted by: dovendosi at 06:05 AM | No Comments | Add Comment
Post contains 1347 words, total size 15 kb.




What colour is a green orange?




23kb generated in CPU 0.1849, elapsed 0.2082 seconds.
35 queries taking 0.1296 seconds, 57 records returned.
Powered by Minx 1.1.6c-pink.