December 05, 2016
Le logiciel transmet à l'écran les coordonnées du pointeur, en
fonction de son analyse de mouvements. Regarder fixement une zon sans
bouger génère un clic. Avant de réaliser une telle action, l'utilisateur
peut sélectionner de la même manière, sur le bureau des ordinateurs
équipés du programme, s'il veut effectuer un clic simple, un double
clic, un clic droit, copier, coller... dans un menu. Il peut régler la
sensibilité du programme à ses mouvements.
DASSAULT AVIATION COMME PARTENAIRE
Si une souris est branchée sur l'ordinateur utilisé, Head Pilot ne
fonctionne que lorsque celle-ci est immobile. Cela permet aux
accompagnants de travailler de pair avec le malade, en reprenant
facilement le contrôle de l'ordinateur en cas de besoin, simplement en
utilisant ladite souris. Cet outil, vendu sous la marque Accessman,
coûte 349 euros aux particuliers. Pour 5 000 euros, Starnav propose aux
entreprises d'en équiper leur site Internet : vous pouvez tester le
système sur le site de l'incubateur Normandie Incubation (au bas de la
page, cliquez sur Lancer Head Pilot Online). L'entreprise a déjà été
approchée par EDF, le Crédit Agricole et le ministère de l'Economie.
Son programme pourrait également être utilisé en aéronautique. Dans
les cockpits du futur, une série d'écrans remplacera probablement les
centaines de boutons de navigation, prévoit Georges Lamy au Rousseau.
Pour permettre aux pilotes de déplacer très rapidement la un pointeur
d'un bord à l'autre de ces écrans, la souris physique n'est pas
forcément l'outil idéal. Head Pilot pourrait l'être. Starnav travaille
actuellement avec Dassault Aviation pour développer un système de
commande à partir de ce logiciel, révèle le patron de la société
normande.
Une école d'ingénieurs tricolore va certifier dès le mois de mars 2016
ses diplômes grâce à la blockchain, la technologie qui sous-tend le
bitcoin. L'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) a
tissé un partenariat avec la start-up Paymium, plate-forme d'échange de
bitcoins en euros, pour développer le programme nécessaire à cette
authentification.
La blockchain est un registre public sur lequel sont inscrites des
informations, partagées entre les ordinateurs de tous les membres d'un
réseau. Tous les utilisateurs du bitcoin, par exemple, partagent le
livre de compte sur lequel sont inscrites l'ensemble des opérations
réalisées dans cette crypto monnaie depuis son lancement en 2009.
Le même système va être mis en place à l'ESILV : un réseau
d'ordinateurs partagera un registre où seront enregistrés tous les
diplômes des étudiants de l'établissement. Les filous qui voudraient
contrefaire ces documents en seront pour leurs frais : ce système rend
les diplômes quasiment infalsifiables, car pour transformer par exemple
une mention assez-bien en mention bien, il faudrait aller dans chaque
ordinateur membre du réseau pour modifier l'information... Accessibles
en ligne (ce qui permet de faire des économies de papier), les
certificats sont faciles à consulter pour les futurs employeurs des
étudiants par exemple.
- Batterie Batterie Dell MT3HJ
- Batterie Batterie Dell BATFT00L4
- Batterie Batterie Dell RM627
- Batterie Batterie Dell 312-0773
- Batterie Batterie Dell 312-0774
- Batterie Batterie Dell P866C
- Batterie Batterie Dell P891C
- Batterie Batterie Dell T555C
- Batterie Batterie Dell T561C
- Batterie Batterie Dell 312-0814
- Batterie Batterie Dell U011C
- Batterie Batterie Dell W298C
- Batterie Batterie Dell 312-0095
- Batterie Batterie Dell 451-10142
Les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci, dont fait partie
l'ESILV, devraient suivre le mouvement dans les prochains mois en
adoptant la solution développée par Paymium. Pionnière en France,
l'ESILV a été devancée aux Etats-Unis par l'école d'informatique
Holberton School, créée en 2015 par trois Français à San Francisco. En
octobre 2015, la structure avait indiqué qu'elle allait certifier ses
diplômes grâce à la blockchain.
Il fut un temps où se connecter à ses mails hors du bureau était
quasi-impossible. La direction de la sécurité informatique veillait
jalousement aux "accès externes†à la messagerie. Les téléphones mobiles
étaient réservés aux meilleurs commerciaux de la boîte. Une fois chez
soi… on était plus au travail.
Aujourd’hui, cette situation paraît bien éloignée. Nos conversations, nos trajets et même nos nuits sont régulièrement interrompus par des gestes accomplis presque machinalement : trouver son téléphone, le saisir, composer nerveusement le code d’accès, tout ça pour vérifier que "ma réunion avec truc est déplacéeâ€, "mon billet commandé ce matin est bien prêt†ou "c’est le moment de profiter de nos promotions exceptionnelles sur *truc inutile et hors saison* . Un long article d’Adrienne Lafrance dans le magazine The Atlantic se penche ainsi sur l’étrange destin du mail : malgré ses 45 ans, l’ancêtre a franchi avec succès toutes les étapes de la courte histoire du numérique, de l’ordinateur personnel à l’Internet en passant par le mobile (à lire ici). Résultat : les terriens s’échangent chaque année 75 000 milliards de mails. Soit 200 milliards par jour (je vous épargne les virgules).
En 40 ans, le mail est passé d’un outil de communication pour
d’obscurs informaticiens au comble du trendy dans les années 90. Avec la
démocratisation de l’Internet il est devenu ensuite le symbole des
dérives du numérique : infobésité, dépendance à la hiérarchie,
non-respect de la vie privée, piratage… Comment en sommes-nous arrivés
là ? Quelles sont les alternatives ? Reprenons au début.
Le premier mail a quasiment mon âge : il fut envoyé en 1971 par
Raymond Tomlison, ingénieur en informatique qui travaillait sur
l’Arpanet, le réseau ancêtre d’Internet. À l’époque, joindre une
personne qui n’était pas située physiquement et au moment de votre appel
près d’un téléphone et dont vous aviez le numéro était une gageure.
Tomlison et ses collègues inventèrent les principes du mail qui
perdurent aujourd’hui : une adresse personnelle, séparée par un "@â€,
envoyée d’un ordinateur à un autre sans qu’il soit nécessaire d’être
présent à la réception.
L’essentiel des fonctionnalités existaient déjà , mais pas l’écosystème
technologique : ordinateurs personnels, Internet, navigateur,
logiciels. Il a fallu attendre près de 20 ans pour que les conditions de
l’adoption de masse soient réunies. En 1995, date du lancement du
premier navigateur web grand public, un tiers des Américains avaient un
PC et 14% à peine avaient accès à Internet. Le changement fut rapide :
fin des années 90, "si tu n’avais pas d’adresse Internet (= mail), tu
n’étais personne, ou quelqu’un de plus de 40 ans. À la limite de
l’ostracisation†(cité dans l’article).
- Batterie Batterie Dell 9T119
- Batterie Batterie Dell 9T255
- Batterie Batterie Dell 0K619
- Batterie Batterie Dell 0K630
- Batterie Batterie Dell 1J749
- Batterie Batterie Dell 1K090
- Batterie Batterie Dell 2K184
- Batterie Batterie Dell 312-0058
- Batterie Batterie Dell 451-10213
- Batterie Batterie Dell 8U443
- Batterie Batterie Dell BAT-X200
- Batterie Batterie Dell 312-0186
- Batterie Batterie Dell N855P
- Batterie Batterie Dell U164P
- Batterie Batterie Dell 312-0701
Pour des millions d’Américains, aller sur Internet signifiait
exclusivement envoyer et recevoir des mails. Les gens adoraient le mail.
Jusqu’au moment où ils ne l’ont plus adoré. Depuis 1995 le nombre
d’internautes a été multiplié par 10, atteignant 3 milliards
d’utilisateurs. Les plus jeunes boudent désormais le mail. Selon une
étude Pew Study de 2012, les trois quarts des ados échangent des SMS et Ã
peine 6% échangent des mails (ça met un coup de vieux non ?). Mail is
for grand-parents : les apps de messageries comme Whatsapp, Snapchat,
Messenger et Instagram sont plébiscitées par les plus jeunes avec au
sommet de tout, le SMS. Nous jonglons quotidiennement avec une
hiérarchie personnalisée de distractions numériques qui se développe Ã
mesure que nous devenons insensible à certaines d’entre elles.
Pourtant, nous rappelle Adrienne Lafrance, le mail détenait dès sa création des qualités exceptionnelles :
il permet d’envoyer à distance un message à quelqu’un sans qu’il soit
là pour le recevoir au moment de sa réception, améliorant ce que le fax
et le répondeur téléphonique avait apporté comme possibilités
il est neutre, vous pouvez écrire à n’importe qui du moment que vous
avez son adresse. Certaines entreprises comme Amazon en ont même fait un
élément central de leur culture client. "Que votre destinataire soit
votre meilleur ami, votre nièce, le patron de votre patron ou Beyoncé,
rien ne vous empêche de leur écrireâ€. Les apps de messagerie ont au
contraire été bâties sur le principe de l’acceptation mutuelle
préalable, reproduisant les barrières de la vraie vie.
Posted by: dovendosi at
06:05 AM
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